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Trilogie Pyrénéenne by Kéké, José, Bruno et Spez

 

Après le critérium de Castillon et avoir vu les tops cyclistes Français s’affronter dans la fameuse côte éponyme, nous voilà parti (Kéké, Bruno, José et Spez) à l’assaut des cols Pyrénéens. Au programme trois jours de vélo entre Laruns et Bagnéres de Bigorre pour préparer la twonav du mois de septembre. Mercredi soir nous installons le camp de base à côté de Bielle, au programme pâtes et plan sur le lendemain. Malgré une fuite de gaz nous pourrons préparer la recharge glucidique.

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Après un nuit sonore et pétaradante pour certains, nous sommes à pied d’œuvre pour notre première journée : Soulor par Ferrières, puis l’Aubisque. Le départ est cool, nous descendons jusqu’à Louvie Juzon, puis montée sèche sur un kilomètre et s’en suive une dizaine kms tranquille enfin pour certains puisque Bruno est soit disant dans le rouge !

Ensuite arrivé à Ferrières les choses se corses, commence un montée interminable enfin surtout pour moi, dès la moitié du col je suis dans le très dur, difficile de boire et manger, je sens qu’il va falloir puiser dans les tréfonds ! Pendant ce temps Bruno nous sort une technique de l’espace même Amstrong n’y avait pas songé. Pendant que nous sommes tête dans le guidon, Monsieur répond au téléphone, ne s’arrête pas, vend ses jantes de CBR en 5 min et nous prends une centaine de mètre bien sur sans s’essouffler.

Arrivée au col un peu de repos, puis nous enchainons avec l’Aubisque.

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La première partie est superbe, car en plus de descendre nous traversons le cirque du Litor

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Puis arrivent les premières pentes. Je sens bien que les jambes sont pas là, mes trois compères vont s’éloigner tranquillement tandis que je passe en mode survie. J’arriverai après quelques crampes et accompagné de Bruno qui prend pitié. Pendant ce temps, José s’est envolé jusqu’à l’Aubique. Nous n’avions pas fait attention mais lors de la pause au Soulor il avait utilisé une technique Espagnole très peu connue. Même Cantador avec sa viande de taureau est bien court. Il s’était fait lécher les jambes par une brebis dés l’arrivé au col, effet garantie.

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Du Sommet, dégringolade jusqu’à Gourette pour une pause repas, puis redescente jusqu’au Camping avec slalom entre les voitures pour profiter un maximum de la gravité.

Bilan 86 kms et 1800 D+

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Le soir, montée en voiture au Pourtalet pour reconnaître l’ascension du lendemain achat en gros de pastèques, petite bouffe à Laruns et dodo de récup. Kéké a passé la fin de la journée à annoncer la couleur, Vendredi ne sera pas jour de poisson mais son jour.

Vendredi la météo est avec nous, roulage jusqu’à Laruns tranquille pour faire passer les efforts du jeudi.

Au pied du col les sensations sont plutôt bonnes, José se la joue cool, nous partons à trois. Vers Gabas Kéké laisse quelques encablures et nous nous retrouvons à deux dans les virages du Barrage où, au profit d’un incident mécanique Bruno en profite pour m’attaquer. Je m’accroche et le reprend assez vite reprend la tête, le laisse passer. Il refuse de collaborer, dommage à deux et vent de face c’est tout bon pour nous. Le connaissant, je préfère prendre la large direct pour éviter une attaque dans le dernière km.

Stratégie gagnante, 2’30 sur Bruno et 4 sur Kéké, José est arrivé un peu plus tard en sifflotant il savait qu’il allait manger ses chuletas.

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Le retour se fera mode grand prix avec prise d’angle et sortie de genoux dans les virages jusqu’à Laruns, puis contre la montre pour arriver au camping.

Bilan 80 kms et + 1400 m en D+

Ensuite rangement et scission de l’équipe : Bruno repart tandis que nous partons pour Campan histoire de dormir au pied de L’Aspin. Arrivée au Camping, recup à la Piscine et au bain à bulles comme les pros. On sent José pas serein pour la dernière journée, sa brebis n’est pas là !

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Le soir gros orage, campement de fortune pour cuire les pâtes et couché à 21h20 au grand désespoir de José.

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Samedi, les jambes sont lourdes et nous sommes direct dans l’Aspin. La montée pique, 10 kms avec de bons petits pourcentages. Arrivée au col, photo traditionnelle devant le panneau

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Une belle descente de 12 kms nous amène jusqu’à Arreau, puis nous rejoignons le pied de la Hourquette à Ancizan. Le camion est donc dans l’autre vallée, pas le choix il faut pédaler... Super belle montée par une jolie petite route sans voiture. Bon par contre c’est du sérieux voir du lourd, 10 kms à 8%. Chacun prend son rythme et à ce jeu Kéké fait son maillot à pois. L’arrivée est magique, la vue est superbe et la descente vers le lac de Payolle sera de même.

Bilan 50 kms et 1400 en D+

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Voilà un aperçu de nos trois jours, de la sueur, de la cuisse lourde mais beaucoup de satisfactions d’avoir pu enchainer 5 cols, 4600 m en D+ et 235 kms. Et bien sûr le plus important d’avoir passé un bon moment entre déjantés.

A+ en espérant vous donner envie de recommencer et pour les autres de venir rouler aussi sur les routes des Pyrénées.

spez ‘

Date de publication : 11 août 2014 par spez